Bricolage et aménagement de la maison : quand l’étiquetage environnemental s’invite à la fête

L’affichage environnemental ? Les Français le réclament sur les marchés de l’alimentaire, comme un récent sondage BVA le démontre très clairement - 86 % des sondés le jugent « essentiel » - et il existe déjà sur les marchés de l’aménagement de la maison.

Coup sur coup, à quelques semaines d’intervalle, ManoMano, avec son Carbon Score, et Leroy Merlin, avec son Home Index, viennent en effet de présenter leur propre système de notation. Et si l’on peut regretter que chacun tire un peu dans son coin, avec son indice de notation personnel, les deux groupes jurent, la main sur le cœur, que leur volonté est de travailler en « système ouvert », appelant de leur vœu à ce que l’ensemble de la filière se regroupe, à terme, autour d’un seul et même projet. La clarté de cet étiquetage environnemental est à ce prix. Son efficacité aux yeux des consommateurs aussi, accessoirement…

« Notre rôle est d’aller vers le plus de transparence possible, pour guider les actes d’achats des consommateurs vers davantage de responsabilité », explique ainsi Christian Raisson, l’un des cofondateurs de ManoMano, qui présente son Carbon Score comme « le juge de paix de demain en matière de responsabilité environnementale, comme peut l’être le Nutriscore dans l’alimentaire. »

Clara Lorinquer, directrice générale déléguée en charge des impacts productifs chez Adéo, indique, elle, avec son Home Index, vouloir « mesurer et mettre en lumière l’impact environnemental et social d’un produit tout au long de sa vie. » Deux volontés finalement très proches pour, malgré tout, deux solutions très différentes, comme en témoigne le tableau comparatif ci-dessous. On note aussi une différence dans la communication. Leroy Merlin a créé une page dédiée à Home Index tandis que ManoMano ne mentionne nulle part ce Carbon Score (date du 13 avril).

Par Léon Carneuil.