Expérience client

Marc Wacheux (Maxiburo) : « Le mécénat sert notre relation client et notre marque employeur »

Par Clotilde Chenevoy | Le | Relation client

Maxiburo, site BtoB de produits de bureau et de papeterie, est mécène depuis 2015 du festival Rock en Seine, qui se tient du 25 au 28 août. Une opération qui lui permet de travailler sa relation client avec ses meilleurs comptes tout comme sa marque employeur. Les détails avec Marc Wacheux, directeur général et fondateur de Maxiburo.

Maxiburo est mécéne du festival Rock en Seine depuis 2015. - © Maxiburo
Maxiburo est mécéne du festival Rock en Seine depuis 2015. - © Maxiburo

Pourquoi avoir investi dans un mécénat avec Rock en Seine ?

Le mécénat a trois objectifs. C’est une façon de remercier nos très bons clients, qui commandent pour plusieurs milliers d’euros avec au moins une commande par mois. Nous les recevons sur le festival dans un cadre très décontracté, à la fois pour renforcer notre relation et aussi pour les rencontrer. Nous sommes un VADiste historiquement et n’avons pas de force de vente sur le terrain.

Autre raison de ce partenariat, il représente un moyen d’associer Maxiburo à un événement socioculturel de proximité, sans être un partenariat commercial. Depuis 2015, nous avons d’ailleurs noué des liens forts avec l’équipe du festival.

Enfin, ce mécénat nous permet également d’animer les équipes internes, avec un thème fédérateur. C’était d’ailleurs important pour nous de choisir un événement avec lequel nous sommes aussi en proximité géographique.

Combien investissez-vous dans cette opération ? Comment calculez-vous le retour sur investissement ?

Nous ne communiquons pas sur le montant investi, mais cela représente plusieurs dizaines de milliers d’euros. Concernant les retombées, elles sont très bonnes auprès de l’équipe et nous savons que c’est une invitation très attendue par nos fidèles clients. Nous suivons le taux de recommandes des comptes pour mesurer la portée de l’opération. Mais il faut aussi rappeler que le mécénat est un dispositif fiscal attractif et qui permet d’interagir avec des événements socioculturels. Il est important que les entreprises s’engagent aussi et cela peut être fait par toutes les tailles d’entreprise.

Maxiburo communique sur son site au sujet du partenariat avec Rock en Seine. - © Maxiburo
Maxiburo communique sur son site au sujet du partenariat avec Rock en Seine. - © Maxiburo

Concernant la relation client, au-delà du mécénat, quelles actions mettez-vous en place ?

Nous venons de la vente par correspondance, nous envoyons encore des catalogues. Mais pas à tout le monde et pas pour toute notre offre. Nous ciblons les gros projets engageants comme la refonte d’un bureau avec une dizaine de postes. Le catalogue aide à la décision. Mais nos investissements portent majoritairement sur de l’achat de trafic. C’est d’ailleurs le budget principal des dépenses marketing.

Sur le second semestre, nous allons moderniser notre programme de fidélité, qui date des années 2000. Nous avons collaboré avec une agence spécialisée pour le rendre plus visible et plus attractif et tout le développement technique est réalisé en interne. Nous disposons d’une équipe d’une dizaine de personnes qui gèrent nos différents développements tech. C’est aussi eux qui ont géré la refonte du design du site qui vient de se faire.

Comment se porte Maxiburo ?

Nous réalisons une vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires avec un développement très fort ces dernières années. Nous avons beaucoup progressé sur nos méthodes pour fidéliser les clients et en trouver de nouveaux. Ces derniers mois, l’inflation a eu des conséquences sur notre offre, notamment le papier. Nous encaissons des hausses telles que l’on ne peut pas endiguer. Nous répercutons ces augmentations aux clients mais cela entraînera des conséquences in fine sur la consommation de papier en entreprise. L’inflation freine également les projets immobiliers, car il y a un ralentissement de la demande. Nos clients comparent davantage les offres et décalent dans le temps leur projet.

Concernant le deuxième semestre, nous restons optimistes prudents car nous savons que tout peut arriver. Face à cet univers incertain, nous nous adaptons pour trouver de nouvelles méthodes et solutions. Les confinements ont démontré que tout peut s’arrêter d’un coup pour repartir tout aussi rapidement.